La prise d'information a été longtemps considérée comme un processus passif: une information possède des valeurs intrinsèques qui permettent au "chercheur d'information" de prendre un tas de stimulis pour s'informer sur ce qu'il se passe à l'extérieur.
Cela signifie que l'information est la même pour tout le monde, que cette même information va éventuellement entraîner des réponses similaires un cas de stimulis visuel ou autre.
Le schéma . ci-contre , illustre le schéma traditionnel de la prise d'information sous forme d'input et de traitement.
Vision

Vision

Des travaux plus récent en neurobiologie (Varela) ont montré quelle est la nature des inputs au niveau des noyaux de la base (Chargés du traitement des informations). Ce chercheur a montré que les informations traitées au niveau de ces centres nerveux n'est que pour une faible part issue de la vision, les autres informations proviennent pour la plupart d 'autres centres nerveux: la prise d'information est donc pour une majeure partie fonction d'un pré -traitement dans la recherche des informations.
Cf le schéma de Varela

Cela signifie entre autre que
la recherche des informations est une démarche active de préhension. Ainsi, un même objet informatif n'a pas la même valeur selon le niveau d'expertise de celui ou celle qui s'informe.
Vision selon Varela

Vision selon Varela

Par exemple, les terrains de moyenne montagne sont parcourus par de nombreuses traces d'animaux. Les orienteurs de longue date savent reconnaître les différents types de trace. Par exemple , pour se déplacer à flanc de forêt, les traces des gros animaux permettent de courir les deux pieds à la même altitude, une observation précise de la carte peut même permettre d'anticiper sur la destination. Par contre, quelqu'un qui ne pratique pas les sports d'orientation ne verra éventuellement qu'un chemin mal défini (et non cartographié) et sans fonctions propres.
dessin-Nilson

dessin-Nilson

Dessin-Seiler

Dessin-Seiler