La première étape est la réalisation d'un fichier d'export sous Ocad
en vue de sa conversion en un format compatible avec l'imprimeur (
lesquels travaillent sur Apple). Deux types de fichiers peuvent être réalisés:
un format vectoriel ou un format bitmap.
On trouvera une très bonne description des formats ici .

Une image au format vectoriel est une image qui se décrit
par des ensemble de coordonnées mathématiques et non par un canevas de point.
La particularité des formats vectoriels est que leur rendu final ne dépend que de la résolution du périphérique de sortie. Ce type d'image peut aussi être agrandi sans effets gênants ; il n'y a pas d'effet de "pixellisation" (les lignes diagonales ou courbes n'apparaissent pas sous forme d'escalier).

Une image bitmap est  un canevas de points dont chacun se voit attribuer une valeur colorée. Les grandes différences entre les formats existants sont la profondeur de couleurs (1 bit : noir ou blanc, 8 bits : 256 couleurs, 24 bits : 16 millions de couleurs...) et le type de compression (sans compression, ou raw, avec une compression par motifs, avec une compression destructive...)

Le choix du format d'export est : AI, EPS  ou format Bitmap (TIF. BMP ou JPG), en fonction du logiciel de mise en page choisi, le format EPS est le standard.
Mise en page

Même si il est possible de faire un début de mise en page dans Ocad, la manipulation et la mise en format des différents éléments constitutifs de la page n'est pas aisée.
Il convient donc d'ouvrir le fichier EPS généré dans Ocad dans un logiciel de graphisme vectoriel ou de mise en page.

Quels logiciels  utiliser ? Les logiciels propriétaires ou libres.

On trouvera ici une comparaison par thème des logiciels propriétaires ou libres sous différents environnements en fonction de leur usage.

Le logiciel de dessin vectoriel le plus utilisé est sans conteste Adobe illustrator qui depuis les versions 6 sur Mac et 7 sur Pc lit tous les formats Postscript. D'autres logiciels sont maintenant très performants comme Corel Draw ou encore Canvas. Illustrator est largement suffisant pour la mise en page d'une carte.  Le dessin logiciel de dessin vectoriel ink'scape correspond à la meilleure alternative à Illustrator.

Pour la retouche l'image,  Photoshop est le leader incontesté de la retouche d'image, il est indispensable dès que l'on veut inclure dans le document des photographies. Son alternative libre, Gimp toutefois est un logiciel très puissant compatible avec les plug'in de Photoshop rend des services très similaires.

Pour la mise en page,  il existe trois logiciels: scribus ou ln'design ou Xpress, l
es deux derniers étant des logiciels propriétaires. Si aucune modification n'est
nécessaire dans le fichier EPS généré, il convient donc d'importer ce dernier.
Une fois importé, il convient d'utiliser les règles pour définir les emplacements
des différents éléments constitutifs de la mise en page: titre, logos, légende...
cela évite une carte sans structure de mise en page comme on en voit encore.

Pour préparer son EPS: (Tiré d'un post sur Linuxgraphic)
http://www.linuxgraphic.org/forums/viewtopic.php?t=4150
Pour garder le vectoriel, il y a Une solution (au moins):
Dans tous les cas, il faut créer un cadre image, puis importer le fichier en EPS (avec le pdf, ça ne marche pas bien, pourtant le pdf est aussi un format Post script...). C'est après qu'il y a des pbs:
- Premier cas qui convient pour la plupart des cas, on converti la page en pdf, mais l'image EPS est pixelisée. (pour un imprimeur qui travaille à 175 lpi, on choisira de pixeliser à 350 - 400 dpi), c'est vrai que sur un format 1mx1m, c'est vite lourd ...
- Deuxième cas, le choix est d'exporter le tout en EPS. On obtient alors un fichier EPS qui conserve ses propriétés vectorielles (j'ai vérifié en transformant le document EPS en PDF via acrobat exchange).

Une solution qui pourrait être envisagée serait d'installer une imprimante virtuelle en Post script pour générer un ps depuis scribus, les imprimeurs ont souvent Illustrator qui sait l'interpréter ou acrobat exchange.
Une fois la mise en page réalisée, il faut le soumettre à l'imprimeur. Le format d'échange conseillé est le  PDF (il est géré directement depuis la version 9 de Ocad). Scribus génère un format PDF compatible avec les différentes plateformes (mac, pc ou linux).

Une fois le fichier accepté par le responsable de la photogravure, c'est devenu plus simple depuis quelques années, il devient possible de vérifier si le rendu final est bon. La réalisation d'un BAT (bon à tirer) constitue la dernière étape avant l'impression. Le Bat est soit papier ou numérique, comme le format d'échange est un PDF certifié, ce qui est vu à l'écran correspond à sa version imprimée. Le document validé est ensuite soumis aux commanditaires du travail. Accepté, l'imprimeur peut alors continuer son travail.
Exportation EPS
Ecran scribus