" Les systèmes lidar aéroportés sont des télémètres laser à balayage transversal. Fixé à bord d’un avion ou d’un hélicoptère, le système calcule le temps d’aller-retour d’une impulsion laser entre l’instant de son émission au niveau de la tête laser et sa réflexion sur la surface terrestre. L’angle de visée du laser est mesuré au niveau du miroir oscillant ou rotatif déviant l’impulsion laser, la position de l’avion est estimée par géoréférencement direct (couplage des données de position GPS et de l’attitude de l’avion acquises par une centrale inertielle). La diffraction du rayon lumineux (de 0,3 à 0,8 mrad pour les systèmes aéroportés le plus utilisés) permet de recueillir, au niveau des paysages inclus dans le cône de diffraction, plusieurs pics d’énergie pour une même impulsion laser : ce sont les échos. La séparabilité du faisceau laser est une propriété essentielle faisant des systèmes lidar aéroportés des outils indispensables pour l’étude du milieu forestier et l’extraction de la surface terrain sous couvert végétal."
Définition de M. Bretard dans media.baliz-geospatial.com

La télédétection par laser aéroporté (LIDAR) permet de repérer les structures présentes sous les couverts forestiers, avec une précision horizontale et verticale de l’ordre d’une dizaine de centimètres. En fait, on obtient une image du sol similaire à celle que l’on aurait en enlevant les arbres. L’altitude de la cible atteinte par le laser peut être déduite du temps de retour du signal et l’intensité de ce signal donne des indications sur les propriétés physiques de l’objet visé.
Les coordonnées de l’ensemble des points au sol permettent de générer des modèles numériques de la surface du sol (MNT) et de la canopée, la différence entre les deux correspondant à la hauteur de la couche végétale.