- Le cheminement le long des chemins est une première étape;
- Cette étape est complétée par l’excentration des postes de ces lignes (à quelque mètres). Deux cas de figure interviennent: la ligne forme un coude ou est croisée par une autre ligne, l’élève dispose d’un élément remarquable d’où il peut aller chercher son poste; le point de contrôle se trouve le long de la ligne sans qu’il n’y ait de points caractéristiques.
- le poste se trouve sur une ligne remarquable, mais qui suppose du coureur une interprétation du terrain et de la carte (par exemple, un trou sur une forme de relief).
Les surfaces sont des étendues de terrain qui peuvent être apréhendées en visée (sommaire ou non) en autorisant une erreur de direction.
- les zones de végétations caractéristiques -forêt dense ou clairières-,
- les formes de relief,
- les zones contituées de points (zone de trous, de buttes...).
Les points sont constitués d’éléments qui imposent au coureur une approche du poste de manière précise.
Les trous, petites clairières etc.
Nous ne considérons pas comme point un élément placé au milieu d’une surface, même parsemée de points, ni un élément proche d’une ligne car les procédures de recherche des éléments sont similaires aux recherches sur surface ou sur ligne.
1) Les lignes :
- Les lignes planimétriques : Ce sont les lignes qui s’imposent
au coureur sur le terrain et qui ont une existence indépendante
à l’activité du sujet (les chemins, les fossés, les limites de végétation
précises...). Un élève qui se trouve confronté pour la première fois
à l’activité peut donc suivre ces lignes sans avoir à opérer
une reconstruction des éléments cartographiques.
- Les lignes contruites par l’activité du sujet (cf le schéma): Il s’agit
de lignes qui ne s’imposent pas d’emblée au coureur et qui
nécessitent chez ce dernier une opération mentale; par exemple les formes topologiques comme les fonds de vallée (thalwegs), les croupes de terrains, les allignements d’éléments caractéristiques (petites collines ...), les formes de végétation comme les alignements de clairières... autorisent des déplacements rapides et sûrs.
2) Les surfaces :
Ce sonts les éléments de terrains comme les petites collines,
les clairières, les marais ou les affleurements rocheux. Les déplacements
sur les surfaces se font grâce à des techniques d’orientation plus fines
et imposent à l’élève un rapport carte-terrain constant. Le coureur doit
sélectionner les informations sur la carte en fonction de leur pertinence.
3) Les points :
Ce sont tous les éléments cartographiques fins comme les trous,
les buttes ...etc. Ils constituent des éléments importants pour la
pose des postes.
Les zones cartographiques comportant peu ou pas de lignes,
et une quantité importante de surfaces et de points correspondent
à des zones réservées aux coureurs confirmés ou experts.
Justification théorique de cette classification.
L’utilisation de cette classification est indispensable pour l’organisation d’une course d’orientation:
Les lignes servent pour le déplacement et sont un premier niveau de difficulté pour celui qui découvre l’activité:
Définition des éléments cartographiques pour l'organisation
d'une séance de course d'orientation